Archives de la catégorie ‘Partenariat’

Si tu t’éloignes de moi de Joy Fielding


Couverture Si tu t'éloignes de moi
Je ne connaissais pas l’auteur mais la couverture et la 4ème de couverture m’ont tout de suite intriguée. De plus, participer aux derniers partenariats de Livraddict avec une totale découverte, je trouvais l’idée sympa. Je tiens à remercier les éditions Michel Lafon et Livraddict pour leur confiance.

Rentrons dans le vif du sujet et pourtant cela ne va pas être facile… En effet, il est difficile pour moi de décrire mon ressenti face à ma lecture…

Tout d’abord les personnages : j’ai eu beaucoup de mal avec Robin, je ne l’ai pas trouvé crédible en tant que psy et toutes ses angoisses m’ont agacée. J’ai commencé à un peu plus l’apprécier quand son compagnon et elle arrivent enfin à se parler et essayent de se comprendre. Difficile de s’attacher à Mélanie, elle a l’air d’être toujours en colère et sur la défensive… Je ne vais pas faire la liste de tous les protagonistes. Les seuls personnages qui m’ont intéressée et que j’aurai aimé mieux connaître sont Landon, Tara et Donny.

Parlons maintenant de l’intrigue. Comme dans toute famille, il y a des secrets, des non-dits, des disputes. Mais il faut l’avouer, cette famille est très particulière, il est étonnant qu’elle n’est pas plus explosée que ça après le « scandale ». Pas surprenant que les retrouvailles soient étranges et tendues. Du coup, on soupçonne les personnages les uns après les autres. Puis certains se détachent… Coupables ou non ? Et ce jusqu’au dénouement, retournement final.

En fait, j’avais deviné une partie avant la fin ce qui m’a un peu déçue et pourtant, la lecture de ce roman m’a plutôt plu, j’ai apprécié le style et la façon dont a été mené l’intrigue. Donc mon avis est mitigé mais j’ai bien envie de lire un autre roman de Joy Fielding pour me faire vraiment un avis sur son écriture.

♥♥♥♥♥

Comment Baptiste est mort de Alain Blottière

4ème de couverture :

«Ils ne m’ont pas libéré, ils m’ont enchaîné par quelque chose d’invisible.»

Enlevé dans le désert par un groupe de djihadistes avec ses parents et ses frères, Baptiste, après plusieurs semaines de captivité, est le seul à revenir vivant. Qu’est devenue sa famille ? Pourquoi a-t-il été libéré ? Surtout, pourquoi prétend-il que «Baptiste est mort» et insiste-t-il pour qu’on l’appelle «Yumaï», le nom que ses ravisseurs lui ont donné ? Peu à peu se révèle l’histoire extraordinaire et cruelle d’un garçon qui n’a pas tout à fait quitté l’enfer.

Dès la 1ère phrase de la 4ème de couverture, j’ai su que je voulais découvrir ce roman. Je sors de ma zone de confort avec ce livre, ce n’est pas un thème que j’ai abordé dans mes lectures mais je ne sais pas pourquoi celui-ci m’a tout de suite attiré.

Dès les premières lignes, je suis happée. Le style surprend : un dialogue minimaliste. On découvre Yumaï et on cherche à savoir ce qui est arrivé à Baptiste et pourtant, ce sont une seule et même personne.

On sait que Baptiste a été enlevé avec sa famille par un groupe de djihadistes mais après…

On passe de chapitres de dialogue, une sorte de debriefing entre l’adolescent et une personne qu’on suppose être un psy à des chapitres où c’est Baptiste/Yumaï qui raconte ses souvenirs, ses émotions, ses peurs, ses questions…

Difficile de s’arrêter de lire malgré le sujet dur et poignant. On s’attache à Baptiste et à celui qu’il est devenu malgré lui, pour survivre… mais seulement pour ça ? On aimerait le protéger, l’aider à combler ses trous noirs (mais est-ce vraiment l’aider de lui faire revivre tout ça?).

On se pose beaucoup de questions et on n’aura pas toutes les réponses mais ce n’est pas le plus important. Le dénouement est plutôt prévisible vu les indices semés au cours du roman mais il n’est pour autant facile à accepter…

Un roman bouleversant qui marque forcément, je ne peux que recommander sa lecture.

Je remercie Livraddict et les éditions Folio pour ce partenariat et cette magnifique découverte.

♥♥♥♥

Nuit de Bernard Minier

Je souhaite tout d’abord remercier les éditions XO et Livraddict pour ce partenariat.

C’est mon 2ème essai avec la plume de Minier que j’avais découvert avec Le Cercle, j’étais restée sur une impression mitigée que j’espérais donc que cette lecture ferait pencher la balance d’un côté ou de l’autre.

Tout d’abord, j’ai trouvé la couverture très belle et la 4ème nous promet un face à face entre Servaz et Hirtmann :

Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base off-shore.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz.
L’absent s’appelle Julian Hirtmann, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : GUSTAV
Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

Le point fort de ce roman est les personnages, Minier sait très bien les travailler et leurs personnalités complexes sont très intéressantes. J’aime les faiblesses de Servaz, les sautes d’humeur de Margot, je suis intriguée et effrayée par Hirtmann, j’ai été déçue de ne pas plus voir Espérandieu et Samira, par contre, je n’ai pas accroché avec Kristen Nigaard.

Et pourtant, c’était bien parti, j’ai beaucoup aimé les deux premières parties : celle qui nous fait découvrir Kristen et celle qui nous fait retrouver Servaz. Mais je ne sais pas pourquoi quand l’enquête commune a commencé, j’ai eu plus de mal. J’ai eu l’impression que l’histoire perdait son rythme ou peut-être trop d’informations ou…

Il faut dire que Nuit est le 4ème opus d’une série consacrée à Servaz et même s’ils peuvent se lire séparément, j’ai eu l’impression qu’il me manquait quelque chose. Minier fait parfois des références aux histoires précédentes et cela ne gêne pas la lecture mais il m’a semblé rater quelque chose. De plus, je pense que quand on lit les 4 livres dans l’ordre, on voit une évolution dans les personnages qui peut peut-être nous aider à mieux les comprendre.

En résumé, c’est un bon roman avec des personnages bien travaillés et une fin étonnante mais il m’a manqué un petit truc pour vraiment me séduire. Je l’ai trouvé moins angoissant, moins haletant que Le Cercle, j’ai plus eu l’impression d’un tome de transition pour faire évoluer Servaz et ses relations aux autres. Mais le style de Minier est vraiment prenant, je ne peux donc que vous conseiller la lecture de ses romans !

♥♥♥♥♥

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Cavale de Virginie Jouannet

Couverture Cavale

Je commence par remercier Livraddict et les éditions XO pour ce partenariat. J’ai tout de suite été attirée par la couverture et la 4ème m’a intriguée :

Jeanne a oublié deux heures de sa vie.
Deux heures pendant lesquelles son compagnon a été poignardé.
À l’arrivée de la police, elle se souvient seulement s’être réveillée à ses côtés, dans une mare de sang.
Avant cela, rien.
Jeanne doit retrouver la mémoire.
Vite.
Quand commencent les appels anonymes, elle n’a plus le choix. Elle s’enfuit.
Au cours de sa folle cavale, il lui faudra dénouer les fils de son passé et faire face à une culpabilité d’enfance qui ne cesse de la ronger.

J’ai lu ce roman assez facilement et pourtant j’ai des difficultés à exprimer ce que j’en ai pensé… Peut-être parce qu’il me changeait de mes dernières lectures (je suis plus fantasy en ce moment) mais aussi parce que je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage principal.

Jeanne est spéciale voire bizarre, je pensais que son amnésie, son histoire complexe, ses questionnements allaient me la rendre plus proche mais non… Je n’ai pas aimé son caractère ni ses façons. Je comprends qu’elle puisse être perdue vu son passé et la mort de son compagnon mais je n’ai pas compris ses réactions. Même si elle est peu présente, je me suis sentie plus proche d’Anne.

J’ai beaucoup apprécié le personnage d’Emil et j’aurai aimé en savoir plus sur lui ! Même si j’ai eu du mal à le visualiser…

J’ai aimé le style de l’auteur, voici 2 extraits qui m’ont beaucoup parlé :

« Le prénom a des bras puissants et un visage penché dont le souffle ranime sa fièvre. Incapable d’y résister, elle le chuchote, «David», et les syllabes explosent dans sa gorge, deux courtes détonations qui réveillent la sensation d’une course folle, ses pieds nus sur la pierre, la poussée vers le haut et son ventre qui se creuse dans l’envol. »

« Je ne vais pas te dire que le temps passe et qu’on oublie, parce que ce serait mentir. On vit avec les gens qu’on aime et parfois ils sont loin, parfois ils sont morts, mais ça n’empêche rien, et finalement tu t’aperçois que ce qui compte, c’est l’amour que tu leur portes. C’est ça qui te grandit. »

Cependant j’ai trouvé certaines choses trop prévisibles (je ne peux pas vous en dire plus pour ne pas vous dévoiler trop de l’histoire) et je n’ai pas du tout cru à la fin… Et en plus dans la 4ème, on parle de « folle cavale », je m’attendais donc à un rythme plus soutenu.

Je reste donc dubitative face à cette lecture en demi-teinte mais n’hésitez à lire d’autres avis qui sont souvent plus enthousiastes que le mien !

♥♥♥♥♥

Les petits soleils de chaque jour d’Ondine Khayat

Couverture Les petits soleils de chaque jour

Je me suis laissée tentée par la couverture de ce livre lors des partenariats de Livraddict et j’ai eu le plaisir d’être choisie.

Voici la 4ème de couverture :

Clélie vit une retraite paisible, après avoir fait le bonheur des clients de la boulangerie Destempes pendant plus de quarante ans, en leur vendant pains et gâteaux confectionnés avec amour. Mais à l’aube de l’été, Colline, la petite-fille de la maison, bouleversée par le divorce de ses parents, perd littéralement le goût de vivre. Touchée par la détresse de cette enfant de neuf ans, Clélie lui propose de venir passer les grandes vacances avec elle.
Elle va lui présenter ses voisins et amis de la place des Ternes, qui, chacun à sa manière, vont répondre à ses interrogations sur le sens de la vie, et l’aider à trouver sa place dans le monde. L’histoire tendre et émouvante d’une amitié entre deux générations. Un roman pour apprendre à se réjouir des petits soleils de chaque jour.

Je savais déjà que j’allais être touchée par Colline mais je ne savais pas ce que me réservait ce roman.

Je vais avoir du mal à m’exprimer sur ma lecture. Je commence donc par la fin : c’est un véritable coup de cœur ! Ce roman m’a vraiment fait du bien, j’ai même commencé un carnet pour noter ces petits soleils de chaque jour.

Colline est une petite fille extraordinaire avec un cœur immense et une sensibilité à fleur de peau, elle ressent tout et ce très intensément. Elle a une empathie si forte que c’en est trop pour elle. Le divorce de ses parents est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, elle ne trouve plus sa place, elle a trop mal…

Elle trouve du réconfort auprès de Clélie qui joue un peu le rôle de grand-mère pour elle et qui essaye de la comprendre sans la juger.

Elles vont donc passer les vacances d’été ensemble. Clélie ne sait pas trop comment s’occuper d’une enfant ni comment elle va lui redonner le goût de vivre. Elle demande donc conseil à ses voisins. Une drôle d’équipe tous ceux-là mais avec chacun leur sensibilité, ils vont aider Colline.

Apprendre à maîtriser ses émotions, apprendre à protéger son cœur des émotions des autres, apprendre à ne pas se laisser envahir par le mal, apprendre à voir la beauté mais surtout apprendre à déceler les petits soleils de chaque jour !

Et pas à pas elle va apprendre à aimer la vie, elle va apprivoiser ses émotions et si elle bénéficie de l’influence des autres, elle aussi, tout en douceur, influence son entourage.

Accompagnez-la, laissez vous guider, laissez vous vous réchauffer à ces petits soleils.

Ce livre est un véritable bijou ! Je vous le conseille et espère qu’il vous fera autant de bien qu’à moi !

Merci à Livraddict et aux éditions Michel Lafon pour cette découverte. Et surtout un grand merci à Ondine Khayat pour ce grand soleil !

♥♥♥♥♥

Tanao et le Couple de Brume de Antoinette B

Couverture Tanao et le Couple de Brume

Tout d’abord, je tiens à remercier Livraddict et l’auteur pour ce partenariat.

Seule ma curiosité m’a poussée vers ce livre, en effet, ce roman étant classé en jeunesse, ce n’est pas vraiment le type de lecture que je recherchais en ce moment. Mais je me suis laissée tenter et je ne regrette pas. Voici la 4ème de couverture :

Le village des Pahnans est presque déserté. Tous les camarades de jeux de Tanao sont partis avec leur famille pour la Réunion des Tribus. Malgré leur absence, le jeune garçon va vivre un été animé. Il rencontrera un mystérieux duo. Son aïeule Gardienne des Secrets l’aidera à comprendre les raisons de leur visite. Lorsque d’inquiétants voyageurs feront leur apparition, Tanao et sa grand-mère découvriront un pan de l’histoire de leur clan.

J’ai eu le plaisir de recevoir ce partenariat avec un petit mot et une dédicace de l’auteur, ce genre d’attention fait toujours plaisir. Je ne vais pas vous le cacher, j’ai hésité à me lancer dans cette lecture, j’avais lu les 1ères pages dès que je l’ai reçu et entre les noms que je trouvais compliqués et ma difficulté à m’immerger dans l’univers de Tanao… J’ai donc attendu le dernier moment pour le lire en entier.

Et là, le déclic ! En fait, la 1ère fois, ce n’était pas le moment pour ce court roman et moi… Cette histoire aborde plein de thèmes qui ne me correspondaient pas vraiment mais après plusieurs rudes nouvelles ce week-end, ils m’ont touché et plus que je ne le pensais…

Je l’ai donc ré-ouvert lundi pour me vider la tête et je l’ai lu d’une traite ! Il n’a pas eu l’effet escompté, il m’a fait réfléchir et relativiser, ce qui n’était pas plus mal.

L’écriture est fluide et l’écriture simple. Une fois qu’on s’est habitué aux noms, on s’attache aux personnages et forcément au lien entre Tanao et sa grand-mère Abalia. Lui qui était déçu de ne pas aller à la Réunion des tribus et de voir ses amis partir sans lui, il va découvrir une relation très forte avec sa grand-mère. Elle va le guider, l’aider à grandir et à mûrir. Elle va lui apprendre les coutumes et les légendes de leur tribu, ils vont parfois apprendre ensemble…

Bien sûr si cette relation est le point fort et le centre de l’histoire pour moi, il ne faut pas oublier les autres personnages. J’ai un faible pour Rawak, le Kark, j’ai aimé son côté maladroit (ce n’est pas vraiment le terme qui convient mais je ne trouve pas mieux) et son amitié avec Karmato.

Pour finir, un extrait qui m’a touché car il me parle et que je vais essayer de suivre ce conseil :

« – Le chagrin est comme le feu, les larmes sont là pour le contenir, continua-t-elle en l’approchant un instant des branchettes.

Des flammèches se mirent à danser.

– Lorsqu’il s’embrase, ses flammes nous brûlent le cœur. Avec le temps, comme le bois qui se consume, la douleur diminue pour n’être à la fin qu’un tas de braises. Elles ne nous blessent que lorsqu’on les remue.

[…]

– Malheureusement, certains l’alimentent en y ajoutant de la colère, des regrets ou d’autres émotions qui sont autant de bûches. Le brasier ne diminue pas et finit par consumer le cœur. » page 34

En conclusion, ce roman m’a plu malgré un faux départ de ma part mais je ne comprend pas vraiment sa classification en jeunesse. J’aurai aimé me perdre dans la Grande Forêt, découvrir les Monts Jumeaux, voyager dans ces paysages avec les Pahnans. Je finis mon article et je me rend compte que je n’ai pas parlé du Couple de Brume… Je vous laisse donc découvrir les Brumeux et ce qu’ils représentent et je vous souhaite une bonne lecture avec ce roman que je vous conseille !

♥♥♥♥

Les Sept Sœurs, tome 1 : Maia de Lucinda Riley

Couverture Les Sept Soeurs, tome 1 : Maia

Je remercie Livraddict et les éditions Charleston pour ce partenariat, j’ai été séduite par la 4ème de couverture :

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu’elles étaient bébés, Maia d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève.

Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leurs origines. La piste de Maia la conduit au-delà des océans, dans un manoir en ruines sur les collines de Rio de Janeiro, au Brésil. C’est là que son histoire a commencé… Secrets enfouis et destins brisés : ce que Maia découvre va bouleverser sa vie.

Je me suis beaucoup attachée aux personnages, je pourrais même dire aux personnalités car chaque protagoniste est bien identifiable, bien décrit. Je suppose qu’il y aura un tome par sœur, chacune retournant sur les traces de son passé.

Ce premier tome est consacré à Maïa, la sœur aînée, très perturbée par le décès de son père. Elle se rend compte qu’elle le connaissait peu et qu’elle ne s’est jamais vraiment réalisée. C’est la seule à être restée vivre sur la propriété familiale, son travail de traductrice correspond à sa personnalité (plutôt solitaire et douée pour les langues). C’est la seule à ne s’être jamais vraiment préoccupée de ses origines et de son statut d’enfant adoptée. Elle était heureuse entourée de son père (souvent absent), de Marina, la gouvernante, Claudia, la cuisinière, Christian, le « chauffeur » de la vedette et de ses sœurs qui reviennent régulièrement dans ce petit paradis que constitue la merveilleuse propriété de son père.

Mais le décès de celui-ci vient tout perturber, de plus un élément de son passé pousse Maïa à fuir et elle se dit que le mieux qu’elle ait à faire est de partir à l’étranger et q la recherche de ses racines est une très bonne excuse.

Là voilà donc partie au Brésil, à Rio plus précisément. Ce voyage lui permet de rencontrer un auteur, Floriano, qu’elle traduit et qui lui servira plus ou moins de guide durant son séjour.

Maïa mène l’enquête sur ses origines, une enquête semée de rebondissements et de surprises. On découvrira ses aïeux au travers de lettres qui nous ramène à l’époque de la construction du Corcovado.

J’ai adoré cette plongée dans le passé avec de vrais faits historiques, cette plongée dans Rio mais aussi Paris. J’ai complètement embarqué avec Maïa dans sa quête, ses doutes et son histoire d’amour.

La fin laisse planer plein de questions et on a qu’une envie, lire la suite pour avoir des réponses ! Je le conseille à tous !

♥♥♥♥

LA

 

Le Roi des Fauves de Aurélie Wellenstein

Couverture Le Roi des Fauves

Je remercie Livraddict et les éditions Scrineo pour ce partenariat. J’ai été complètement séduite par la couverture et intriguée par la 4ème de couverture :

Accusés de meurtre, Ivar, Kaya et Oswald sont injustement condamnés à un sort pire que la mort. Enfermés dans un royaume en ruines, coupés du monde, il leur reste sept jours d’humanité. Sept jours pendant lesquels le parasite qu’on leur a inoculé va grandir en eux, déformant leur corps et leur esprit pour les changer en monstres, en berserkirs, ces hommes-bêtes enragés destinés seulement à tuer ou être tués. Commence alors une course contre le temps, effrénée, angoissante, où les amis d’hier devront rester forts et soudés, pour lutter contre les autres… et surtout contre la bête qui grandit en eux. Existe-t-il une issue ? Existe-t-il un salut quand son pire ennemi n’est autre que soi-même ?

C’est un roman que j’ai lu facilement et pourtant, je n’ai pas été conquise. J’ai beaucoup de mal à mettre des mots sur mon ressenti. En fait, cette lecture m’a laissée indifférente : je ne l’ai pas aimé mais elle ne m’a pas déplu non plus.

L’idée de départ est bonne et même si je connais peu les légendes de berserkirs, je voulais savoir comment l’auteur avait traitée le sujet. Et je suis restée sur ma faim. Je ne me suis pas attachée aux personnages, je n’arrivais pas à visualiser le contexte, bref, je restais à l’extérieur de l’histoire.

Le thème est assez sombre, on peut presque le prendre comme une représentation de soi, de la pensée (chacun combattant comme il peut sa part d’animalité, son côté sombre) mais cela ne m’a pas suffit.

Dans la 4ème, on parlait de « course contre le temps, effrénée »… En effet, il y a bien ce temps qui leur est compté, on le ressent, surtout chez Oswald mais il n’y a pas le rythme haletant que le mot effrénée pouvait laisser supposer.

Et il y a des points qui auraient pu être utilisés notamment le personnage d’Hilde.

En fait, j’ai commencé à apprécier cette lecture quand Ivar comprend et s’accepte.

J’ai lu que ce roman est « unique » et pas le 1er tome d’une série et pourtant la fin ouverte donne envie de savoir ce qu’il va se passer ensuite…

En résumé, une lecture sympa mais sans plus, une idée et des personnages intéressants mais pas exploités à leur juste valeur, bref mon avis reste mitigé !

♥♥♥♥♥

LA

Les rumeurs du Nil de Sally Beauman

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J’ai découvert ce livre lors d’une session de partenariat, la couverture a tout de suite fait travailler mon imagination et la 4ème de couverture invite au voyage :

Envoyée en Égypte en 1922 pour se remettre de la mort de sa mère, la petite Lucy, onze ans, est prise dans l’effervescence qui entoure la recherche obsessionnelle du tombeau de Toutânkhamon.
Sa rencontre avec Frances, la fille d’un archéologue américain, bouleverse son existence. Alors que les deux fillettes épient les adultes pour percer à jour les secrets qu’ils gardent jalousement, se forge entre elles un lien d’amitié indestructible.
Des décennies plus tard, hantée par les fantômes et les erreurs de son passé, Lucy les exhume pour tenter de donner un sens aux étranges événements qui se sont déroulés au Caire et dans la Vallée des Rois. Et pour la première fois de sa vie, elle réussit à affronter ce qui s’est passé après l’Égypte, au moment où Frances avait le plus besoin d’elle.

Mon histoire avec ce livre est étrange, je l’ai trouvé dans ma boîte aux lettres à mon retour de vacances. Je continuais donc dans le dépaysement ! Mais avec la reprise du travail, je n’avançais pas dans ma lecture alors que l’histoire me plaisait. J’avais envie de connaître l’histoire de Lucy mais je m’endormais après quelques pages.

Je me suis pourtant attachée à cette petite fille solitaire et blessée par la vie. J’ai aimé les liens qu’elle a su créer avec les personnes qui l’entourent notamment avec Frances. J’ai aimé découvrir l’Egypte et surtout la Vallée des Rois à travers son regard. J’ai aussi aimé ses idées et ses opinions sur ce monde et ses archéologues.

J’avais un peu plus de mal avec les aller-retour passé, présent même si la Lucy du présent, vieille dame avec une longue histoire et de nombreuses aventures m’a intriguée… Elle est entourée de fantômes qu’elle veut garder pour elle.

Et bizarrement, si la 2ème partie de ma lecture a été beaucoup plus rapide, j’ai moins aimé cette partie de l’histoire. En effet, ce qui m’a attiré dans ce livre, c’est l’Egypte. Toute la 1ère partie, c’est les souvenirs du 1er voyage de Lucy, sa découverte, elle est tombée amoureuse de cette atmosphère et a voulu y retourner, y retrouver ses amis, les archéologues. Cependant, ses voyages ultérieurs m’ont moins plu car il y avait plus d’intrigues…

On parle aussi de sa vie amoureuse. Son 1er mariage est un désastre et on se doute des raisons avant qu’elles soient clairement exposées. Sa 2ème histoire, là aussi, on s’en doutait et on peut même dire qu’on l’espérait mais elle n’est que rapidement évoquée sûrement à cause des conditions dans laquelle elle s’est passée et c’est dommage.

En résumé, mon avis sur ce livre est mitigé. Je voulais découvrir l’Egypte et l’archéologie et là, j’ai été servie. Cependant le reste de l’histoire m’a moins emporté. Je conseille tout de même ce livre pour la magie de la 1ère partie.

♥♥♥♥♥

Je remercie Livraddict et les éditions Lattès pour ce partenariat !

LA JC-Lattes

Erosions de Meriam Berké

Couverture Erosions

Lors d’une Masse Critique sur le site Babelio, j’ai repéré ce titre qui est plutôt adapté pour une géologue et j’ai été intriguée par la description :

Dans un monde antique imaginaire, quelque part entre le Croissant fertile et les confins chinois… Milan est devenu Forgeron et Voyageur, puis chef des Tafdust et meneur de caravane. Alors que le désert gagne, il doit voyager toujours plus loin pour les échanges indispensables à la survie du clan. Mais chemin faisant, il découvre peu à peu que le reste du monde n’est pas gouverné par les certitudes immuables et les traditions du clan. Son amour pour Azerole, la prêtresse sacrée, y survivra-t-il ?

Je remercie Babelio et les éditions du non-agir pour ce partenariat. Je ne connaissais pas cette maison d’édition et j’ai beaucoup aimé le format et la présentation du livre. Sa 4ème de couverture est des plus succinctes :

C’est un conte, un fantasme, un souvenir d’oasis et de déserts, un exorcisme.

C’est une histoire de fin de civilisation, c’est une histoire d’amour.

Ca s’est passé là-bas il y a très, très longtemps, ça se passe ici, aujourd’hui.

Du coup, je ne savais plus trop dans quoi je m’engageais…

La première chose qui m’a frappé quand j’ai commencé ma lecture, c’est la poésie et le mystère qui se dégageaient de ces mots.

On n’arrive pas à se situer ni dans l’espace ni dans le temps. D’ailleurs le « calendrier » est obscur : on commence au « Quinzième cycle, Première époque, quatorzième année »…

Au début, on ne sait pas trop ce qu’il se passe, on sait juste que c’est quelque chose d’important. Et apparemment, peu de personnes sont dans le secret… On prépare cinq filles qu’on nous décrit : Bouche-d’Or, Séjour-Heureux, Ecureuil, Ebène et Azerole. Elles vont partir en voyage ce qui n’est pas habituel mais pour où ?

La suite nous est racontée par Milan de Tafdust et Azerole originaire de Haknir, narrateurs tour à tour ou presque. Nous ne savons toujours pas dans quelle région nous sommes (les noms des différentes maisons ne nous aident pas) mais nous commençons à découvrir les us et coutumes de ces habitants.

Ces maisons fonctionnent plus ou moins avec un système de castes très hiérarchisées et chaque caste a sa fonction. Les plus importants sont les Dames qui vivant sur les terrasses et qui s’occupent de la religion et les Sires qui sont les seuls à voyager et qui s’occupent du commerce. Mais il y a aussi les Laboureurs et les Obscurs (en gros les travailleurs et les esclaves). Cependant, on parle aussi des Forgerons, Tisserand, etc… Pas toujours facile de s’y retrouver : Milan par exemple devient un Sire et un Forgeron. Plus que ça même…

Si ce sont Azerole et Milan qui racontent cette histoire, c’est parce qu’ils sont les Tsichë et Taïtao de Tafdust mais aussi Terreciel et Eau, Génissaigle et Crocodile… Franchement, pas facile de s’y retrouver…

Ayant fini cette lecture, je ne peux pas vous dire que j’ai tout compris, ni même que j’y ai compris grand chose. J’ai tout de même été touché par cette histoire et surtout ce lien entre Milan et Azerole. Un livre presque mystique…

♥♥♥♥♥

Encore merci à Babelio et à sa Masse Critique et aux éditions du Non-Agir pour ce partenariat.

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