Archives de mars, 2013

A la veillée en Bretagne, dis Grand-Père de Gérard Nédellec

Couverture A la veillée en Bretagne, dis Grand-Père

Encore un livre que j’ai emprunté à mon grand-père ! ^_^ J’ai toujours été intéressée par les contes et légendes donc il ne pouvait que me plaire. Voici la 4ème de couverture :

Le soleil se baisse dans notre jardin, les oisillons chantent parmi les hautes branches des cassis. A l’ombre du prunier ma grand-mère épluche des petits-pois. Maman finit de ramasser le linge sec qui pend nonchalamment au fil :
– Qu’est-ce que vous avez tous les deux à fixer le ciel ? lance-t-elle.
– J’amuse le petit, répond grand-père !
Et les beaux contes se déroulent, souvent coupés de silence. C’est certainement en ces instants que j’ai senti s’éveiller en moi l’amour profond des vieilles traditions provinciales.

Un extrait :

Heureusement, on ne trouve plus de loups quand on se promène en forêt. Mais il existe une autre sorte de loup, certainement plus dangereux. Il prend différents noms : Gwilhou Gozh (le vieux Guillaume), Paol Gornek (Paul cornu) ou tonton Paol Kinard, Herpin dans le vannetais, grand Biquiou dans le pays Gallo, ou encore Bigette, Grippi, Jérôme, le Harpi, le Compète… Oui, les surnoms ne manquent pas pour désigner celui que vous aurez peut-être reconnu : le diable.

–          Mais grand-père, le diable n’existe pas !

–          Comment peux-tu être si affirmatif ?

–          Eh bien, on ne le voit jamais !

–          Tu crois cela ? Il est peut-être près de nous… là !

L’assistance recula instinctivement.

–          Ah ! vous n’êtes plus aussi sûrs de vous !

–          Tu nous ferais peur !

–          Ah ! Je vous ferais peur ! Eh bien, voici trois histoires de diable et je vous assure que ceux qui les ont vécues avaient de bonnes raisons d’avoir peur ! Mais je ne vous en  dis pas plus. Ecoutez plutôt.

J’ai fait exprès de ne pas choisir une des histoires. En fait, les histoires sont classées par thème et chaque thème est présenté par une petite conversation entre le grand-père et sa famille et j’ai bien aimé celle-ci. Je ne savais pas que le diable avait autant de surnoms…

Je n’ai pas beaucoup de choses à dire sur ce livre. Sa lecture est facile et peut se faire très rapidement, les histoires sont courtes et très sympathiques. C’était tout à fait le genre de lecture dont j’avais besoin. Je lisais une ou deux histoires avant de m’endormir, j’ai donc pris tout mon temps pour le lire.

On a vraiment l’impression de s’installer au coin du feu avec son grand-père qui raconte des souvenirs et des histoires : certaines pour « faire peur », d’autres pour faire rire mais toujours écrites de façon simple. Il y a parfois des clins d’œil ou des expressions bretonnes et je ne sais pas si ce livre pourrait donc plaire à tous ou pas. Mais en tous les cas, ce fut une jolie découverte pour moi et si je les trouve, il est possible que je continue avec les autres livres de la série.

♥♥♥♥

Les métamorphoses de Lascaux : L’atelier des artistes, de la préhistoire à nos jours de Pedro Lima

Couverture Les métamorphoses de Lascaux : L'atelier des artistes, de la préhistoire à nos jours

J’ai toujours été fascinée par la grotte de Lascaux (que je n’ai jamais eu l’occasion de visiter…) alors j’ai tenté ma chance quand j’ai vu que Babelio proposait ce livre en partenariat et j’ai eu la chance d’être sélectionnée.

Voici la 4ème de couverture :

Depuis sa découverte en 1940, la grotte de Lascaux, en Dordogne, nous émerveille et nous intrigue sans cesse. Pourquoi les hommes du Paléolithique, il y a 20 000 ans, ont-ils décoré ses parois de magnifiques cerfs, vaches et chevaux polychromes par dizaines ?
Cet ouvrage, réalisé à l’occasion de l’Exposition internationale Lascaux, nous plonge dans le mystère de la plus célèbre grotte ornée au monde, patrimoine commun de l’humanité, et en dévoile les secrets.
Richement illustré, il raconte la découverte de Lascaux, sa fermeture au public pour en protéger les trésors, et l’histoire étonnante de ses copies successives, qui, de Lascaux II à la 3D, nous permettent d’en admirer les beautés et d’en comprendre le sens caché.
Véritable hommage aux génies de la préhistoire, ce livre ouvre aussi un dialogue, à travers les millénaires, entre artistes d’hier et d’aujourd’hui. Ceux du Paléolithique, qui nous ont légué le plus beau des messages, et ceux qui, par leurs gestes patients, font chaque jour renaître, sous leurs pinceaux, le fabuleux chef-d’œuvre…
Un chef-d’œuvre qui se métamorphose et renaît sans cesse sous nos yeux.

J’ai pris tout mon temps pour parcourir ce livre… Il faut du temps pour assimiler les textes, visualiser ce qui y est décrit, contempler les photos mais aussi comprendre.

J’aurai aimé qu’il insiste un peu plus sur la découverte par ces quatre adolescents mais le sujet de ce livre est vraiment la grotte et surtout ses peintures. Comment ont-elles été réalisées ? A quel endroit ? Quel animal ? Et surtout quelle peut bien être leur signification ?

Si j’ai apprécié de découvrir les techniques et les pigments utilisés par ces artistes de la préhistoire, de découvrir comment a été créé Lascaux II, j’ai moins aimé cette volonté de vouloir tout interpréter… Pour moi, la vue de ces peintures ou de leurs photos, touche chaque personne de façon différente et chacun ressent et/ou comprend quelque chose de différent. Il est impossible de savoir ce que l’artiste (ou les artistes) ont voulu exprimer et je trouve cela inutile même si je peux comprendre cette volonté.

Je me demande ce que pourrait donner une grotte de Lascaux entièrement numérisée et en 3D, cela ouvre des perspectives tellement magiques !

Pour finir, je vous parlerai des photographies. Cet ouvrage est magnifiquement illustré et c’est vraiment intéressant d’avoir de grandes photos même si pour les double-pages, le « collage » est parfois gênant pour vraiment apprécier la peinture…

Un livre que je ne regrette vraiment pas d’avoir découvert même si je l’ai trouvé un peu trop technique à certains moments. Je re-parcourais avec plaisir les photos et j’ai encore plus envie de découvrir Lascaux. Un livre que je conseille à tous les passionnés de peinture rupestre et d’art en général.

♥♥♥♥

Merci à Babelio et aux éditions Synops pour ce livre.

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Il était une rivière de Bonnie Jo Campbell

Couverture Il était une rivière

J’ai tout de suite été attirée par la couverture de ce livre quand j’ai regardé les partenariats de Livraddict et sa 4ème de couverture a fini de me convaincre :

Dans les années 1970, une petite ville du Michigan. Margo Crane, seize ans, manie le fusil comme personne et passe plus de temps sur sa barque au milieu de la rivière que sur la terre ferme. Lorsque sa mère l’abandonne, la jeune fille se retrouve au cœur d’un monde d’hommes âpres et puissants, soumise à leurs passions et à leurs colères.

Sauvage, obstinée, Margo s’enfuit sur les traces de sa mère et de sa tendresse perdue. Mais au fil de la rivière, l’errance devient une quête identitaire, dans laquelle le passé ne trouve plus sa place. Façonnée par ses rencontres, par ses amours, c’est vers une vie nouvelle que se dirige Margo.

Ce roman d’une rare séduction s’inscrit dans la lignée de grands classiques de la littérature américaine : une célébration de la nature et de l’homme.

J’ai longtemps hésité sur l’extrait à vous mettre :

Parfois, à la suite d’une grosse tempête ou d’un soudain dégel, la rivière se métamorphosait en une déferlante implacable qui emportait tous les débris charriés par le courant : les bateaux mal amarrés ou des morceaux de flotteurs et de pontons précipités contre des arbres. Toutes sortes de choses pouvaient échouer sur la rive : barriques de deux cents litres, bouées couvertes de mousse encore attachées à leur corde en nylon, carcasses d’animaux. Et les eaux balayaient ce que les Murray n’avaient pas pu ou pas eu le temps de fixer : le sable des bacs à sable, les déjections de la demi-douzaine de porcs dans le pâturage, les piquets et les casiers à tomates de l’été précédent, des jouets et des écuelles, des milliers de cartouches tombées près de la ferme. Chaque année, les inondations nettoyaient les terriers de rats musqués, noyaient les taupes, éloignaient les barriques brûlées, érodaient les sols et détachaient des morceaux de terrain. Un mois de février, après un dégel précoce, les Crane avaient perdu plus de trois stères de bois de chauffage empilés trop près du bord.

Je ne l’ai pas choisi par hasard ! Je voulais qu’il parle du personnage principal… Eh oui, le protagoniste le plus important pour moi est la rivière ! J’aurai aimé un extrait montrant le lien entre Margo et la rivière mais je n’ai pas retrouvé celui auquel je pensais…

J’ai beaucoup aimé cette histoire, on ne peut que s’attacher à la petite Margo, l’observer pendant qu’elle grandit et mûrit et suivre ses aventures. C’est une personnalité complexe à la fois extrêmement débrouillarde et indépendante, et pourtant ayant besoin des autres (des hommes en particulier) que ce soit pour qu’ils s’occupent d’elle ou qu’elle s’occupe d’eux. Elle n’a pas une vie facile, elle perd tous ceux qu’elle aime mais se relève à chaque fois en prenant exemple sur son héroïne : Annie Oakley.

La rivière et Margo prennent une place tellement importante dans ce roman que les autres personnages passent au second plan et qu’on les en oublie presque. Pourtant, certains comme Junior, Joanna ou Brian sont intéressants et j’aurai aimé les connaître mieux. D’autres comme Julie Slocum (petite peste jalouse), Luanne (que je n’arrive pas vraiment à comprendre) et Billy (qui agit sans réfléchir et par jalousie la plupart du temps) ne sont pas détestables mais je ne vois pas comment on peut les apprécier…

En résumé, je me suis laissée porter par la plume de l’auteur au fil de la rivière en suivant avec plaisir Margo, en étant heureuse avec elle, ayant le cœur serré quand elle était en peine, admirant son courage et sa ténacité. Mais il m’a manqué un petit quelque chose pour que ce soit un coup de cœur… J’aurai espéré une fin différente qui m’apporterait plus de réponses, je pense… En tous les cas, une lecture que je vous conseille chaleureusement !

♥♥♥♥

Encore merci à Livraddict et aux éditions JC Lattès pour ce partenariat

LA       JC-Lattes

 

Maliki, tome 2 : Une rose à l’amer

Couverture Maliki, tome 2 : Une rose à l'amer

Je me suis enfin décidée à lire le tome 2 qu’on m’a offert à Noël !

La 4ème de couverture étant un dessin je vais juste vous décrire l’image et vous écrire ce que dis Maliki :

Maliki est sur la plage et est penchée sur un seau avec Fleya et Fëanor…

« Bon alors là y’a un crabe, là un bulot et ça c’est un mini-poisson plat et ici un bernard-l’ermite. Ce sont des BETES, comme vous mais encore plus primitives. Le seau c’est comme si c’était leur univers, ils n’ont même pas conscience qu’on les regarde, et ils veulent juste qu’on leur fiche la paix… Et comme dans notre vie à nous, ils misent sur l’attaque, la défense, l’adaptation ou l’usurpation ! Vous saisissez le concept ? Ce sot c’est trop la vie quoi ! Et non vous ne pouvez pas les mangez ! On les relâche après… »

N’hésitez pas à faire un tour sur son blog !

Il n’est jamais facile de faire des articles sur des BD mais je trouve que c’est encore plus difficile quand ce sont des strips vu que ce sont de courtes histoires.

Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai beaucoup aimé ce livre, un peu moins que le 1er car j’ai moins rigolé mais cela reste une lecture drôle et sympathique. Le pauvre Fëanor, toujours aussi attachant qui essaye de miauler pour réclamer sa nourriture, la petite Maliki qui découvre la « joie » de la pêche et de la chasse aux souris et qui « rate » sa 1ère réincarnation, l’arrivée de Fang, etc…

Mais vu le titre, la couverture et la 4ème de couverture, je m’attendais à plus de souvenirs d’enfance et/ou de vacances… Mais ce n’est pas important ! ^_^

Voici quelques extraits que de strips que j’ai apprécié :

Une drôle de paresseux albinos :

 Paresseux

Un chat-écureuil plutôt étrange :

 Mali

Et un chat en polystyrène qui a traumatisé Fleya :

Chat_2Ce livre est un coup de cœur comme le 1er et je vais continuer ma découverte de cette série !

♥♥♥♥♥