Voici un livre que j’ai déjà lu il y a longtemps alors quand j’ai vu qu’une Lecture Commune s’organisait sur Livraddict, je me suis dit que c’était le moment de le relire ! Voici la 4ème de couverture :

Décembre 1500. Au pied des remparts du château de Montguerlhe, sous la lune glacée, gît une jeune fille. Elle est ensanglantée, inconsciente. Parce qu’elle était trop belle et qu’elle s’est refusée à son maître, le seigneur François de Chazeron, il a fait pendre son mari à la sortie de leurs noces, il l’a violée, battue, marquée au fer rouge. Puis il l’a faite jeter aux loups.

Mais les loups ne toucheront pas cette jeune fille brisée. Elle est des leurs. On dit qu’elle leur parle, et même que, les soirs de pleine lune, elle se transforme…

Tous la croient morte, et pourtant Isabeau a survécu. Cachée dans la forêt, à la tête de sa meute de loups, elle n’a qu’un seul mot à l’esprit : la vengeance !

Mireille Calmel est une auteur que je connais bien et que j’apprécie beaucoup vu que j’ai aussi lu la série Lady Pirate et celle du Lit d’Aliénor mais au cas où vous ne sauriez pas qui c’est voici la présentation de l’auteur donnée par le livre :

Mireille Calmel est née en 1964 dans le Sud de la France. A l’âge de huit ans, elle tombe gravement malade. Passant son enfance d’hôpital en hôpital, elle trouve la force de vivre grâce à la lecture et à l’écriture. Puis elle guérit, lentement. Elle écrit des chansons, des pièces de théâtre et chante dans les bals. En 1995, elle commence la rédaction de son roman Le lit d’Aliénor, en vivant grâce au RMI. Cinq ans plus tard, elle envoie son manuscrit aux éditions XO : Bernard Fixot est conquis. Le livre est vendu à plus d’un million d’exemplaires et traduit dans sept pays européens. Ce succès la décide alors à poursuivre sa carrière d’écrivain. En 2003, son nouveau roman Le bal des louves est paru aux éditions XO.

Elle vit aujourd’hui en Aquitaine avec son mari et ses deux enfants.

Un petit extrait ?

Malgré elle, Loraline baissa les yeux, le cœur battant à tout rompre. Comme elle avait peur soudain, peur d’elle-même, peur de ce regard impitoyable, peu de cette lueur qu’elle avait tant de fois vue briller dans les pupilles dilatées de sa mère lorsque ses cauchemars la réveillaient en hurlant. Mais Albérie ne s’attendrit pas de ces doigts tremblant dans les siens. Sa voix se fit tranchante et amère.

– Tu vois ce lit, Loraline ? C’est là qu’il l’a violée, battue et humiliée après avoir pendu Benoît devant ses yeux, et avant de la jeter nue et brisée en pâture aux loups. Regarde bien ce lit et le visage de cet homme. Oui, regarde et choisis : soit te montrer à lui et de mourir à ton tour, soit d’accepter ce qui est et de venger ta mère autant que ta naissance, car pour tous tu ne seras jamais, jamais, tu entends, que la bâtarde du seigneur !

Au pied de la tour, Antoinette venait de rejoindre son époux, accompagnée par Huc de la Faye qui, depuis son cheval, tirait le mulet sur lequel était attachée la malle contenant leurs effets personnels.

 Pourquoi cet extrait ? Tout simplement car il contient tous les personnages principaux : Isabeau (même si elle n’est pas présente), Loraline, Albérie, Huc, Antoinette et François (« son époux ») mais aussi parce qu’il met quelque point en place comme la vengeance et le pourquoi de cette vengeance.

Je me souviens que j’avais beaucoup aimé ma première lecture et là encore j’ai été embarquée par l’histoire ! J’ai ressenti la haine d’Isabeau, le dégoût d’Albérie (pour François mais aussi pour elle-même), les hésitations de Loraline qui se retrouve dans un rôle qu’elle n’a pas choisi ! J’aurai pu aussi vous parler d’Antoinette mais je n’ai pas réussi à m’attacher à ce personnage, dans un sens elle mérite bien son mari aussi horrible soit-il ! Et bien sûr, il y a Huc parfois si faible (il ne sait pas dire non) mais qui aime tant Albérie, il ferait tout pour les protéger, elle et les siens, qui l’aime mais aussi l’accepte comme elle est (alors qu’elle n’y arrive pas !).

En tous les cas, une histoire de femmes ! Malgré Le seigneur François, malgré Huc, ce sont les femmes qui mènent la danse, ce clan soudé mais plein de secrets. Une histoire que j’ai aimée et que j’ai redécouverte : j’avais oublié la partie où apparaît Michel de Nostre-Dame, la partie qui se passe à Paris avec la cour des Miracles ! En fait, je me souvenais surtout de la présence des loups (que j’adore !!!).

Quand j’aurai avancé dans mes lectures « urgentes », je lis la suite !

Vous l’auriez compris, un livre que je vous conseille même si je pense qu’il touchera plus les femmes que les hommes !

Ah oui et comme cette lecture se faisait dans le cadre d’une LC, voici les avis de mes compagnes de lecture : Louve et Flof13

♥♥♥♥

Commentaires sur: "Le Bal des louves, tome 1 : La Chambre maudite de Mireille Calmel" (3)

  1. Je suis étrangement rassurée de ne pas être la seule à ne pas aimer Antoinette… François, c’est bien justifié de le « détester », quoiqu’il est intéressant, et j’ai adoré tous les autres personnages (surtout Albérie, je sais pas, j’ai ressenti énormément de sympathie à son égard… Huc de la Faye aussi, malgré son GROS défaut durant l‘histoire, même si c’est plus ou moins compréhensible) mais Antoinette, non, je n’y suis pas arrivée. Après, peut-être est-ce normal comme j’adore Albérie et la relation « brisée » qu’elle a avec de la Faye ? Enfin, ça a mis du piment au moins.

    Mais c’est un roman digne des légendes avec une ambiance que j’ai adoré et c’est vrai qu’il vaut le coup ! (même si je pense avoir un avis plus favorable une fois que j’aurai lu la suite de mon côté aussi)

    • petitemarie29 a dit:

      Merci de ton commentaire !
      Mireille Calmel est une véritable conteuse ! Je ne sais pas si tu as lu d’autres romans d’elle mais généralement si tu as aimé un de ses livres, ils te plairont tous ! ^_^

      • De rien,
        et justement, c’est le premier que je lis d’elle ! Le Chant des sorcières m’intéresse, ainsi que Lady Pirate, donc ce que tu dis me rassures, merci ! =)

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