Bon, j’avais envie d’un livre qui se laisse lire (ça me fait toujours cet effet là après un Lovecraft (oui, je sais, lui n’a pas encore eu son article)) alors je me suis laissée tenter par celui-ci donc voici la 4ème de couverture :

Un père, sa fille.

Tout les sépare, tout les rapproche.

Quelques jours avant son mariage, Julia reçoit un appel  téléphonique du secrétaire particulier de son père : comme elle l’avait pressenti, Anthony Walsh, homme d’affaires brillant, mais père distant, ne pourra pas assister à la cérémonie. Mais, pour une fois, Julia doit reconnaître qu’il a une excuse irréprochable : il est mort.

Julia ne peut s’empêcher d’y voir le dernier clin d’œil d’un homme qui a toujours eu le don de disparaître soudainement et de faire basculer le cours de sa vie.

Le lendemain de l’enterrement, Julia découvre que son père lui réserve une autre surprise. Le voyage le plus extraordinaire de sa vie… et peut-être l’occasion de se dire, enfin, toutes les choses qu’ils ne se sont pas dites.

Marc Levy est connu mais au cas où, un petit rappel :

Marc Levy est né le 16 octobre 1961 en France. A 18 ans, il s’engage à la Croix Rouge Française où il passe 6 ans à divers postes. Parallèlement, il étudie la gestion et l’informatique à l’Université Paris Dauphine. En 1983 il crée une société spécialisée dans les images de synthèses en France et aux États-Unis. En 1989 il perd le contrôle de son groupe et démissionne.

À 29 ans, repartant de zéro, il rentre à Paris et fonde avec deux amis une société de travaux de finitions qui deviendra l’un des premiers cabinets d’architecture de bureau en France.

À 37 ans, Marc Levy écrit une histoire à l’homme que deviendra son fils. Encouragé par sa sœur, il envoie ce manuscrit aux Editions Robert Laffont qui acceptent aussitôt de publier Et si c’était vrai.

Après la publication de son premier roman en 2000, Marc Levy se consacre exclusivement à l’écriture. Tous ses romans figurent dès leur parution en tête des ventes annuelles en France et connaissent un succès international. Il publie Où es-tu ? en 2001, Sept jours pour une éternité en 2003, La prochaine fois en 2004, Vous revoir, la suite de Et si c’était vrai, en 2005, Mes amis, mes amours en 2006, Les Enfants de la liberté en 2007 et Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites en 2008.

Et un extrait pour le style :

Les roues du 747 Cargo d’Air France crissèrent sur la piste de l’aéroport John Fitzgerald Kennedy. Depuis les grandes fenêtres du bâtiment de l’aviation générale, Julia regardait le long cercueil acajou descendre sur le tapis roulant qui le conduisait des soutes de l’appareil au corbillard garé sur le tarmac. Un officier de la police aéroportuaire vint la chercher dans la salle d’attente. Escortée du secrétaire de son père, de son fiancé et de son meilleur ami, elle monta à bord d’un minivan et fut conduite jusqu’à l’avion. Un responsable des douanes américaines l’attendait au pied de la carlingue pour lui remettre une enveloppe. Elle contenait quelques papiers administratifs, une montre et un passeport.

Julia le feuilleta. Quelques visas témoignaient des derniers mois de la vie d’Anthony Walsh. Saint-Pétersbourg, Berlin, Hong-Kong, Bombay, Saigon, Sydney, autant de villes qui lui étaient inconnues, autant de pays qu’elle aurait aimé visiter avec lui.

Pendant que quatre hommes s’affairaient autour du cercueil, Julia repensait aux longs voyages qu’entreprenait son père quand elle était encore cette petite fille qui se battait pour un rien dans la cour de récréation.

Tant de nuits passées à guetter son retour, autant de matins, où sur les trottoirs des chemins de l’école elle sautillait de dalle en dalle, inventant une marelle imaginaire et se jurant que l’accomplissement parfait du jeu garantirait la venue de son père. Et puis parfois, perdu dans ces nuits de prières, un vœu exaucé faisait s’ouvrir la porte de sa chambre, dessinant sur le parquet un rai de lumière magique où se profilait l’ombre d’Anthony Walsh. Il venait alors s’asseoir au pied de son lit et déposait sur la couverture un petit objet à découvrir au réveil. Ainsi était éclairée l’enfance de Julia, un père rapportait à sa fille de chaque escale l’objet unique qui raconterait un peu du voyage accompli. Une poupée du Mexique, un pinceau de Chine, une statuette en bois de Hongrie, un bracelet du Guatemala, constituaient de véritables trésors.

J’ai pris un extrait au début du livre car je ne voulais pas que vous en découvriez trop, ça gâcherait l’effet de surprise ! Et j’aime cet extrait car il montre l’amour qu’elle éprouvait pour son père malgré tout… Peut-être juste des restes d’amour d’une petite fille envers son papa mais des sentiments encore bien réels car à certains passages du livre on pourrait en douter…

Livre très sympa, étonnant mais je trouve que la fin est un peu ratée, trop de questions en suspens, en tous les cas, pour moi…

♥♥♥♥♥

Commentaires sur: "Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites de Marc Levy" (1)

  1. Christophe a dit:

    Aimé ou non, je suis en effet curieux de lire ton article et ton avis sur le Lovecraft (Qui oui n’est certes pas le meilleur ou le plus « simple »)

    Quant à ce livre tu m’en avais parlé et j’avais trouvé le scénario assez sympa (surtout connaissant certaines avancées du livre) et tu m’avais donné envie, même si je ne sais pas pourquoi (?) je « redoute » de lire un Levy… Bon apparement la fin est trop rapide (ou donne un sentiment d’incomplétude), du coup je suis beaucoup plus réservé…

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